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concours ortho
11 octobre 2006

dictées à corriger 3

Texte 1 :

            Oh ! Monsieur, dis-je à Mr de Norpois, quant il m’annonca qu’il ferait part à Gilberte et à sa mère de l’admiration que j’avais pour elle, si vous faisiez cela, si vous parliez de moi à Mme Swann, se ne serait pas assez de toute ma vie pour vous témoigner de ma grattitude, et cette vie vous apartiendrait ! Mais je tiens a vous faire remarquer que je ne connais pas Mme Swann et que je ne lui aie jamais été présenté.

            J’avais ajouté ces derniers mots par scruppule et pour ne pas avoir l’air de m’être venté d’une relation que je n’avais pas. Mais, en les prononçants, je sentais qu’ils étaient déjà devenus inutile, car, dès le début de mon remerciment, d’une ardeur réfrigérante, j’avais vu passer sur le visage de l’Ambassadeur une expression d’hesitation et de mécontentement, et dans ses yeux ce regard vertical, étroit et oblique, regard qui s’addresse à cet interlocuteur invisible qu’on a en soit-même, au moment ou on lui dit quelque chose que l’autre interlocuteur – le monsieur avec qui on parlait jusqu’ici-moi dans la circonstence-ne doit pas entendre.

Texte 2 :

            On eut dit un ange, tant elle était belle ; car son épanouissement n’avait pas oté les couleurs vives de son tint ; ses joues était incarnates et ses levres comme du corail ; elle avait seulement les yeus fermés, mais on l’entendait respirer doucement, se qui faisait voire qu’elle n’était pas morte. Le Roi ordonna qu’on la laissa dormir en repos, jusqu’à ce que son heure de se réveiller fût venu. La bonne Fée qui lui avait sauvée la vie, en la condamnant a dormir cent ans, était dans le Royaume de Mataquin, à douze milles lieues de là, lorsque l’accident arriva à la Princesse ; mais elle en fût avertie en un instant par un petit Nain qui avait des bottes de sept lieux. La Fée partit aussitôt, et on l’a vit au bout d’une heure arrivée dans un charriot tout de feu, trainé par des dragons. Le Roi lui alla présenter la main à la descente du chariot.

            Texte 3 :

            J’avais sur l’univers des idées bienveillentes. Les campagnes autour de nous était indulgeantes. On y voyait rien qui put faire peur. Point de hautes montagne, point de larges fleuves. La ferme, dans l’ombre d’un noyé, au versan d’un coteau, se composait d’une grande chambre et d’une étable où le soufle des bêtes se mêlaient à l’haleine des hommes.

            La porte et la fenêtre basse ne laissait entrer que peut de jour. Dehors s’étendait des prairies placides. Les ruisseaux qui les arrosaient était de ceux qui se laissent commander et qu’une main d’enfant détourne. Les bœufs, les bonnes bêtes, lentemment me tiraient le long des chemins, comme un roi fénéant, juché sur les gerbes.

            Le chien courrait pour mon plaisir. J’était heureux enfin. Tout m’aimait. Ma tante m’appellait « mon petit roi ».               

CORRIGE

Texte 1 :

Ligne 1 : quand / m’annonça

Ligne 2 : elles

Ligne 3 : ce / gratitude

Ligne 4 : appartiendrait / à

Ligne 5 : ai

Ligne 6 : scrupule / vanté

Ligne 7 : prononçant

Ligne 8 : inutiles / remerciement

Ligne 9 : hésitation

Ligne 10 : s’adresse

Ligne 11 : soi-même / où

Ligne 12 : circonstance

Texte 2 :

Ligne 1 : eût (conditionnel passé 2ème forme) / ôté

Ligne 2 : teint / étaient / lèvres

Ligne 3 : yeux / ce / voir

Ligne 4 : laissât

Ligne 5 : venue / sauvé / à

Ligne 6 : mille

Ligne 7 : fut

Ligne 8 : la (vit) / arriver / chariot

Ligne 9 : traîné

Texte 3 :

Ligne 1 : bienveillantes / étaient

Ligne 2 : indulgentes / on n’y / pût / montagnes

Ligne 3 : noyer / versant

Ligne 4 : souffle / mêlait

Ligne 5 : laissaient / peu / s’étendaient

Ligne 6 : étaient

Ligne 7 : lentement

Ligne 8 : fainéant

Ligne 9 : courait / j’étais

Ligne 10 : m’appelait

                                                                        

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